Vers des batteries moins encombrantes ?

Souple et silencieux le véhicule électrique souffre d’un handicap majeur : son autonomie. Sans oublier qu’à sa naissance, il ne pouvait compter que sur des batteries au plomb ! Il faut attendre la fin des années 2010 pour que la vraie rupture s’opère avec l’arrivée de la technologie lithium-ion.

La densité énergétique double pour atteindre des valeurs de l’ordre de 200 Wh/kg. On peut enfin envisager sortir de la ville… sous réserve de disposer d’un point de recharge ! Car rapidement, un vrai dilemme voit le jour : doit-on embarquer plus d’énergie, ou recharger plus souvent ? Quant au prix des batteries, il impacte fortement le prix de vente.

C’est le duo Renault Zoe et, dans une moindre mesure la Nissan Leaf, qui montre la voie. Avec un habile système de financement de la batterie, la Zoe rend la mobilité abordable. De son côté, son autonomie double sur sa durée de commercialisation, démontrant avec éclat le potentiel d’amélioration des batteries et de leur chimie. L’idée est aussi de les rendre plus compactes pour mieux les intégrer à la plateforme.

Actuellement, avec une hauteur en moyenne de 15 cm, loger ce pack batterie dans le plancher a des répercussions sur l’habitacle, car ce dernier est rehaussé, tout comme les assises et la hauteur hors tout du véhicule. Pour le renouvellement de la Zoe qui vient de cesser sa production, Renault compte désormais sur sa R5 E-TECH qui repose sur la plateforme AmpR Small. Avec son plancher accueillant le pack batterie, la nouvelle R5 électrique affiche une hauteur totale de 1,50 m, soit 10 centimètres de plus que l’originale de 1972 !

Pour en savoir plus :  l’intégralité des contenus est disponible dans le N° Hors Série de la Revue « Ingénieurs de l’Automobile »