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Du 14 au 20
Octobre 2024

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Paris Porte de 
Versailles

Du 14 au 20
Octobre 2024

Paris Porte de Versailles

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Siège auto : on ouvre le dossier...

Siège auto : on ouvre le dossier...

Au jeu des différences entre une ancêtre et un véhicule moderne, le siège ne figurera sans doute pas au palmarès. En effet, leur forme est globalement restée la même et malgré des configurations alternatives peu couronnées de succès, ils semblent être le parent pauvre lors du choix et de l’achat d’u véhicule.

Si les sièges des pionniers sont des héritiers du monde hippomobile avec leur structure en bois et leur revêtement de crin et de cuir, le siège automobile assume aujourd’hui un tout autre rôle. C’est un poste de travail qui doit permettre une interaction efficace du conducteur avec le poste de commande du véhicule et ce, quelle que soit sa taille et sa corpulence.

Les réglages font donc rapidement leur apparition. Réglage en longueur pour assurer la distance aux pédales, d’inclinaison de dossier pour ajuster la distance au volant et finalement en hauteur pour assurer la vision périmétrique.

En termes de confort, le siège est l’amortisseur ultime des vibrations de la route, et il doit assurer le maintien du conducteur au gré des évolutions du véhicule.

Avec la généralisation de la ceinture, le siège devient également une fonction de sécurité. C’est à lui qu’il appartient de maintenir l’occupant en position lors d’un choc.

Avec la sévérisation des normes, sa conception évolue rapidement dès le milieu des années 1980. Les structures tubulaires laissent la place à des structures en tôles embouties dont la déformation programmée permet d’absorber l’énergie des chocs et de limiter les lésions des occupants.

Dès le milieu des années 1990, un occupant pourra espérer sortir indemne d’un choc à 58 km/h contre un autre véhicule.

Tout en augmentant ses performances, la fonction contribue a l’allègement du véhicule. De 80 kg au milieu des années 1990, l’ensemble des sièges d’un véhicule de taille intermédiaire ne pèse plus que 70 kg dix ans plus tard.

Avec un habillage historiquement constitué de matières issues de la pétrochimie, le siège accompagne logiquement le virage environnemental grâce à des sous-ensembles aisément séparables lors de la déconstruction et composés de matières d’origine végétale et/ou pouvant être recyclées.

Pour en savoir plus :  l’intégralité des contenus est disponible dans le N° Hors Série de la Revue « Ingénieurs de l’Automobile »

Les autres voitures de l'exposition

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