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Voitures thermiques interdites cet été : le guide 2025

L’été 2025 marque un tournant décisif pour les automobilistes français. Depuis janvier 2025, les Zones à Faibles Émissions (ZFE) ont durci leurs restrictions. De nombreux conducteurs peuvent être désemparés avec leurs voitrues thermiques interdites cet été.

Beaucoup découvrent en effet qu’ils ne peuvent plus circuler dans certaines villes. Ces infractions peuvent coûter cher. Alors vant de planifier vos déplacements estivaux, il convient de comprendre cette transformation qui bouleverse notre quotidien.

Avec les ZFE nos villes changent les règles du jeu

Le principe repose sur un système de classification environnementale : les vignettes Crit’Air déterminent désormais qui peut circuler où et quand. Cette politique publique, initiée par la loi d’Orientation des Mobilités, poursuit un objectif sanitaire et environnemental : améliorer la qualité de l’air dans nos agglomérations. Mais elle redessine aussi radicalement la carte de nos déplacements quotidiens.

Voitures thermiques interdites cet été : la carte de France des nouvelles interdictions

Selon les villes et agglomérations, les mesures sont appliquées différemment.

Voitures thermiques interdites à Paris en 2025

Paris et sa petite couronne appliquent les mesures les plus strictes. Cette zone couvre 76 communes à l’intérieur de l’A86. Depuis janvier 2025, les voitures Crit’Air 3 sont interdites de circulation de 8h à 20h en semaine. Les voitures Crit’Air 4, 5 et non classées demeurent interdits 24h/24. Cette restriction touche directement des milliers de familles qui possèdent des diesels immatriculés entre 2006 et 2010.

Voitures thermiques interdites à Lyon en 2025

Lyon interdit les véhicules Crit’Air 4 et 5 depuis fin 2023. L’interdiction des Crit’Air 3 était initialement programmée pour début 2026.

Voitures thermiques interdites à Grenoble en 2025

Grenoble, pionnière en la matière, interdit les Crit’Air 4 et 5 depuis 2017 et les Crit’Air 3 depuis 2024.

Voitures thermiques interdites à Strasbourg en 2025

Strasbourg avait prévu d’interdire les Crit’Air 4 et 5 fin 2025, puis les Crit’Air 3 début 2026.

Voitures thermiques interdites à Montpellier, Toulouse et Bordeaux en 2025

Une quarantaine d’agglomérations françaises ont désormais adopté une ZFE. Montpellier, Toulouse et Bordeaux ont instauré leurs dispositifs entre 2022 et 2023. Si toutes n’appliquent pas encore les mesures les plus sévères, leurs feuilles de route prévoient un durcissement progressif.

Décryptage des vignettes

Le système Crit’Air constitue désormais la clé de voûte de cette nouvelle géographie urbaine. Cette vignette colorée, obligatoire sur le pare-brise, détermine les droits de circulation de chaque véhicule. Les véhicules électriques ou à hydrogène (Crit’Air 0) circulent librement partout. Les hybrides rechargeables et essence récentes (Crit’Air 1) gardent leur accès. Les diesel post-2011 et essence 2006-2010 environ (Crit’Air 2) sont encore épargnés.

Les propriétaires de véhicules diesel immatriculés entre 2006 et 2010 ou d’essence de 1997 à 2005, quant à eux, ne peuvent plus se déplacer en ville.

Quels sont les risques ?

La transgression des règles ZFE expose à des sanctions financières : 68 euros d’amende pour les véhicules particuliers, jusqu’à 135 euros pour les poids lourds. Les caméras de lecture automatique des plaques d’immatriculation commencent à être installées, les amendes seront bientôt automatisées.

Où pouvez-vous circuler ?

La consultation du site officiel certificat-air.gouv.fr permet de connaître précisément le classement de son véhicule.

Pour anticiper vos déplacements et vous assurer que vous êtes en règles des simulateurs officiels comme Itinériz permettent de vérifier en temps réel les autorisations de circulation.

Par ailleurs, plusieurs dispositifs d’exception existent : pass ZFE temporaire, dérogations professionnelles, ou recours aux transports alternatifs. Cependant, ces solutions demandent anticipation et démarches administratives préalables.

Un dossier qui divise…

Cette situation présente un paradoxe étonnant : alors que les restrictions s’intensifient sur le terrain, l’Assemblée nationale a voté le 28 mai 2025 la suppression des ZFE par 98 voix contre 51. Mais le gouvernement a immédiatement saisi le Conseil constitutionnel, ce qui suspend toute application de cette mesure. Cette procédure, qui dure généralement entre deux et quatre semaines, maintient les automobilistes dans l’incertitude réglementaire.

Pendant cette période d’attente, tous les arrêtés existants restent applicables et les interdictions déjà en place s’appliquent toujours. D’un côté, l’urgence sanitaire et environnementale justifie des actions rapides. De l’autre, les contraintes économiques et sociales pour des millions de ménages alimentent une contestation politique qui traverse tous les partis.

Votre stratégie pour un été sans mauvaise surprise

Si le Conseil constitutionnel rejette l’amendement de suppression, rien ne change : les ZFE nationales restent en vigueur selon le calendrier prévu. Mais si l’abrogation est validée, chaque métropole devra alors décider de son avenir : maintenir ses restrictions par arrêté local, les adapter, ou les supprimer totalement.

Les principales villes ont déjà annoncé leurs intentions. Paris, Lyon et Grenoble comptent maintenir leurs ZFE coûte que coûte, quitte à publier de nouveaux arrêtés municipaux. D’autres métropoles comme Montpellier, Toulouse et Bordeaux attendent la décision du Conseil avant de se prononcer.

Pendant cette période d’incertitude, il reste impératif de continuer à afficher la vignette Crit’Air dans toutes les ZFE en vigueur. L’absence de pastille expose toujours à une amende de 68 euros. Pour les propriétaires de véhicules anciens, mieux vaut anticiper l’achat d’un modèle moins polluant ou privilégier les transports alternatifs.

Cap sur l’avenir de la mobilité urbaine

L’été 2025 constitue une mutation profonde de notre rapport à l’automobile en milieu urbain. Cette transformation, portée par des impératifs environnementaux, bouscule des décennies d’organisation territoriale et sociale autour de la voiture individuelle.

La règle d’or demeure simple : mieux vaut anticiper que subir. Tant que le Conseil constitutionnel n’a pas statué, tous les arrêtés locaux restent applicables. La vignette Crit’Air demeure obligatoire là où les ZFE sont en vigueur. Avant tout déplacement estival, une consultation des restrictions locales peut éviter bien des complications.

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