Les universités de Houston et du Maryland, aux États-Unis, ont effectué des travaux de recherche autour des batteries de voitures électriques, afin de trouver une solution pour remplacer leurs composants les plus nocifs comme le lithium, le cobalt, le nickel ou encore le cuivre. Et les résultats sont plutôt surprenants !
En effet, les chercheurs ont trouvé une méthode pour recycler les déchets de la restauration, et plus particulièrement les carapaces de crustacés : en effet, les restes de crabes, crevettes, homards et autres langoustes représentent chaque année environ 8 millions de tonnes de déchets, qui, une fois transformés, ont des pouvoirs plus qu’inattendus.
Des crustacés dans les batteries de voitures électriques
Ces carapaces cachent une substance organique intéressante : la chitine, dont l’un des dérivés est la chitosane. Cette dernière est capable de jouer le rôle d’électrolyte et donc de catalyseur, utilisé pour faire circuler des ions entre la cathode et l’anode d’une batterie.
Ainsi, le recyclage de déchets de crustacés permettrait de produire des composants de batterie sans utiliser des composants chimiques, polluants aussi bien à extraire qu’à transformer , ni puiser dans les ressources rares, tout en trouvant une seconde vie pour ces déchets. De plus, le recyclage des composants des batteries lithium-ion de nos voitures électriques est à ce jour bien insuffisant. Cette nouvelle technologie révolutionnaire pourrait alors devenir la meilleure alternative que nous ayons à disposition pour rendre la fabrication des batteries, plus propre.
Ces chercheurs américains ont également étudié la performance de telles batteries : après 1.000 cycles de recharge, elles afficheraient toujours une capacité de 99,7 %. De quoi remplacer avantageusement les batteries lithium-ion, décriées pour leur impact environnemental.
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