Le Code de la route français a récemment été modifié pour autoriser la circulation de voitures autonomes de niveau 3 sur nos routes, avec de nouveaux articles précisant dans quels cas elles sont autorisées. En pratique, les voitures autonomes peuvent circuler sur certaines voies autorisées, à une vitesse inférieure à 60 km/h, sans nécessiter l’intervention du conducteur.
Cela revient à autoriser la conduite réellement autonome d’un véhicule, sans utiliser les mains ! La mesure est rentrée en vigueur au mois de septembre 2022, mais en réalité, nous n’allons pas pour autant croiser de sitôt des véhicules autonomes circulant sans l’intervention de leur utilisateur. Et voici pourquoi.
Les constructeurs ne sont pas encore prêts pour les voitures autonomes
Avec la modification du Code de la route pour autoriser la conduite autonome de niveau 3, vous pouvez enfin déléguer la conduite à votre voiture, sans avoir besoin d’intervenir. Mais les voies où la conduite autonome est autorisée sont en pratique assez rares, puisqu’il est nécessaire qu’elles soient interdites aux piétons, aux vélos et autres véhicules sans permis. En outre, activer la conduite automatisée n’est autorisé qu’à une vitesse de 60 km/h maximum.
Mais que se passe-t-il en cas d’accident de la circulation ou encore en cas d’infraction routière ? Le texte prévoit, pour ces situations, que la responsabilité soit entièrement assumée par le constructeur de la voiture ! De quoi refroidir la course à la voiture autonome, puisque les marques automobiles doivent être en mesure d’assumer une telle responsabilité.
À ce jour, les différents constructeurs de véhicules autonomes travaillent à la mise en pratique de la conduite autonome de niveau 3, mais les modèles dotés d’une telle technologie ne sont pas encore commercialisés sur le marché français. Alors que la législation est déjà prête, c’est pour cela que vous ne pourrez pas encore conduire « sans les mains » une voiture autonome pour le moment…
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