Le bonus écologique 2025 arrive dès cet été. Après une réforme marquante fin décembre 2024, le dispositif continue de s’ajuster. Avec une hausse potentielle du montant du bonus écologique, des barèmes revus selon les revenus et un recentrage sur certains véhicules peu polluants, l’État affine sa prime.
L’objectif de cette nouvelle version du bonus écologique est clair : accélérer l’électrification du parc automobile tout en maîtrisant les aides publiques.
Augmentation du bonus écologique en 2025
Selon les dernières informations, le gouvernement envisage bel et bien une hausse du bonus écologique dès le 1er juillet 2025. Cette mesure viserait à relancer la demande dans un marché de l’électrique. En parallèle, elle ambitionne de favoriser l’achat de véhicules fabriqués en France ou en Europe.
Voitures européennes favorisées et aides selon les revenus
À ce jour, deux pistes principales sont évoquées. La première consisterait à augmenter le montant du bonus pour les modèles européens. La seconde viserait à moduler les aides selon les revenus fiscaux des ménages. Pour l’instant, aucun montant n’a été officiellement confirmé. Le scénario d’un barème progressif par décile reste donc à l’étude, sans validation formelle dans les documents publics ou par décret.
Un financement du bonus écologique 2025 différent
Par ailleurs, l’enveloppe budgétaire dédiée au bonus écologique serait quasiment épuisée, ce qui accélérerait la volonté de réforme. Le gouvernement envisage de mobiliser les « certificats d’économies d’énergie » (CEE), un mécanisme financé par les fournisseurs d’énergie, pour prendre le relais dans le financement de l’aide. Ce levier budgétaire, basé sur le principe du pollueur-payeur, permettrait de soulager le budget de l’État tout en fléchant les CEE vers la décarbonation de la mobilité. Un arrêté en ce sens doit être présenté au Conseil supérieur de l’énergie le 17 juin.
Les règles actuelles du bonus écologique
Depuis l’arrêté de décembre 2024, le bonus écologique est réservé aux voitures particulières électriques neuves. Que ce soit pour un achat ou une location de véhicule avec option d’achat, la condition reste la même. Le modèle doit être immatriculé pour la première fois en France. Il doit aussi être conservé pendant une durée d’au moins deux ans.
Les véhicules d’occasion ou importés, ainsi que les modèles thermiques et hybrides, sont désormais exclus du dispositif. Cette orientation vise à réduire les émissions de CO² sur l’ensemble du cycle de vie du véhicule.
Le montant du bonus dépend du revenu fiscal de référence par part :
- 4 000 € pour les ménages les plus modestes (part fiscale inférieure ou égale à 16 300 €),
- 3 000 € pour les revenus compris entre 16 301 € et 26 200 €,
- 2 000 € pour les foyers au-delà de ce seuil.
Ce barème prend en compte la situation fiscale des ménages pour offrir une aide financière plus équitable. Il existe également des différences selon le statut du bénéficiaire, qu’il soit particulier ou professionnel.
Pour prétendre au bonus écologique, le véhicule doit être 100 % électrique ou fonctionner à l’hydrogène. Il doit également peser moins de 2,4 tonnes, coûter moins de 47 000 € batterie comprise, et atteindre un score environnemental minimum fixé par l’ADEME.
Score environnemental et production locale privilégiés
Le dispositif actuel favorise déjà les modèles produits en France ou dans l’Union européenne. Cela concerne des modèles populaires déjà bien présents sur le marché. Cette stratégie permet de renforcer la filière industrielle tout en limitant la pression sur le budget de l’État.
Elle vise également à mieux répartir les retombées économiques sur le territoire, à réduire la dépendance aux importations extra-européennes et à aligner la politique climatique avec les capacités de production locales. Depuis 2024, le score environnemental est devenu un critère incontournable. Il permet d’évaluer l’empreinte carbone du véhicule, de sa production jusqu’à sa livraison. Plusieurs éléments entrent dans son calcul :
- La nature et la provenance des matériaux,
- L’impact de la fabrication de la batterie,
- Le mode de transport utilisé (bateau, train, etc.)
- La consommation énergétique de l’usine de production.
En conséquence, certains modèles pourtant abordables comme la Dacia Spring ou certaines MG ont été exclus du bonus. En effet, ces voitures sont produites en Chine, où l’énergie reste fortement carbonée.
Bonus écologique 2025 et autres aides disponibles
En complément du bonus écologique 2025, les ménages peuvent accéder à d’autres dispositifs. Parmi eux : la prime à la conversion, les aides locales versées par certaines métropoles ou régions, ou encore les dispositifs portés par l’Agence de services et de paiement.
Professionnels, particuliers et entreprises peuvent prétendre à ces aides, à condition de remplir les critères. Le leasing social, en particulier, reste une option ouverte aux foyers modestes. Il permet d’accéder à une voiture électrique neuve pour moins de 100 € par mois.
Exclusion des modèles électriques d’occasion du bonus écologique 2025
Depuis fin 2024, le bonus écologique ne s’applique plus aux véhicules d’occasion. Cette décision, actée par décret, répond à une logique de recentrage sur les modèles neufs. Plus performants, ces derniers répondent mieux aux ambitions climatiques nationales.
Quelques aides locales peuvent subsister pour certains cas particuliers. Mais dans l’ensemble, les autorités encouragent désormais l’achat ou la location de véhicules neufs.
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