Il y a quelques mois, le Parlement européen a validé l’interdiction de la vente des véhicules thermiques neufs en Europe, une décision qui s’appliquera dès 2035. Les motorisations thermiques, hybrides, et hybrides rechargeables sont concernées.
Toutefois, le texte ne prévoit pas le sort des carburants alternatifs, comme le Superéthanol E85, le GPL, l’essence synthétique, ou encore l’hydrogène dans un moteur thermique.
Les carburants alternatifs ont également des arguments écologiques
Et pourtant, ces carburants alternatifs ne manquent pas d’arguments écologiques : en effet, l’E85 est plus vert à produire que l’essence sans plomb ordinaire, et est considérée comme renouvelable car issue de l’agriculture végétale. Le GPL a également des vertus écologiques, tout comme le carburant synthétique ou l’hydrogène utilisé comme carburant.
Pour continuer à vendre des motorisations thermiques fonctionnant avec des carburants alternatifs comme le GPL, l’E85, l’hydrogène ou encore l’essence synthétique, les constructeurs devront prouver qu’ils sont « zéro émission », ce qui risque d’être difficile, car malgré des émissions de particules bien inférieures aux carburants standards et des techniques de fabrication plus respectueuses de l’environnement, cela risque de ne pas contenter le Parlement Européen… mais ne les empêchera toutefois pas de se développer sur le marché des véhicules d’occasion, dont la vente ne sera pas interdite après 2035.
Ainsi, le parc automobile vieillissant pourrait retrouver une seconde jeunesse grâce à l’utilisation de carburants alternatifs moins polluants, afin de réduire encore un peu plus leur impact écologique sur l’environnement, tout en permettant d’alléger la facture à la pompe, comme c’est le cas de l’E85 ou du GPL par exemple. Un argument écologique mais également économique qui ne manquera pas de séduire les automobilistes.
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