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Que risque t-on à se garer sur un passage piéton ?

Le code de la route est clair !

Au sein des plus grandes agglomérations, le trafic est souvent dense, voire saturé. En ville, le stationnement devient vite un calvaire : parkings souterrains hors de prix, stationnement en voirie quasi impossible… Il devient alors parfois complexe de trouver où se garer. Sous la précipitation, certains automobilistes décident donc de se garer sur un passage piéton. Mais que risque t-on vraiment ? On vous dit tout !

Est-ce que se garer sur un passage piéton est considéré comme un stationnement gênant ?

Le code de la route est très clair à ce sujet. Les cas de figure qui correspondent à un arrêt ou stationnement gênant sont nombreux. En effet, la Sécurité Routière rappelle que « tout véhicule à l’arrêt ou en stationnement doit être placé de manière à gêner le moins possible la circulation ou les autres usagers de la route. »

Parmi les stationnements gênants, on retrouve le stationnement sur les ponts, dans les passages souterrains ou les tunnels. Un arrêt ou stationnement en double file, devant une entrée d’immeuble sont également des stationnements gênants. Enfin, un arrêt ou stationnement sur des emplacements réservés à l’arrêt ou au stationnement des véhicules de transports publics de voyageurs, de taxis, etc…

La liste est bien évidemment encore longue. En cas de stationnement gênant, vous vous exposez à une contravention de 2e classe. Vous risquez également l’immobilisation et la mise en fourrière du véhicule si le conducteur est absent ou refuse de déplacer son véhicule. En revanche, le stationnement sur un passage piéton ne rentre pas en ligne de compte. L’infraction étant considérée comme plus grave.

Est-ce que l’on perd des points pour un stationnement gênant ?

Le stationnement gênant engendre une amende de 2e classe mais n’entraîne pas de retrait de points. Cependant, un arrêt ou stationnement dit « dangereux » (à proximité des intersections, des virages, des sommets de côte et des passages à niveau) entraine une contravention de quatrième classe et peut également provoquer la perte de 3 points sur le permis de conduire.

Quel est le montant d’une amende pour stationnement gênant ?

En cas de verbalisation pour arrêt ou stationnement gênant, le conducteur encourt une amende forfaitaire de 35 euros. Celle-ci peut être minorée à 22 euros en cas de paiement à l’avance. Cette amende de 2e classe peut également être réévaluée à la hausse en fonction du délai de paiement. Le montant peut s’elever jusqu’à 150 euros maximum.

Quelles sanctions/infractions pour un stationnement sur un passage piéton ? Que dit le code de la route ?

Contrairement aux quelques exemples d’arrêts ou stationnements dit « gênants », le fait d’immobiliser son véhicule sur un passage piéton n’entraine pas les mêmes sanctions. En effet, se garer sur un passage piéton est considéré par le code de la route comme un stationnement dit « très gênant ».

De fait, les automobilistes s’exposent à une amende prévue pour les contraventions de 4e classe. Là encore, si le conducteur est absent ou refuse de bouger son véhicule pour faire cesser son stationnement dangereux, l’immobilisation et la mise en fourrière peuvent être prescrites.

Une contravention de 4e classe expose à une amende forfaitaire de 135 euros, minorée à 90 euros en cas de paiement sous 3 jours si le procès-verbal vous est remis en main propre (15 jours si le PV a été envoyé par voie postale). Une nouvelle fois, si le délai de paiement de l’amende dépasse les 45 jours, les sanctions sont plus sévères. Le montant de l’amende encourue peut alors grimper jusqu’à 750 euros maximum.

Priorité piéton : attention au non-respect de la réglementation !

Cette nouvelle réglementation quant au stationnement sur un passage protégé vise à améliorer la sécurité des piétons et à responsabiliser davantage les conducteurs. Plusieurs facteurs ont conduit au durcissement des sanctions. En premier lieu, les statistiques montrent une augmentation des causes d’accidents impliquant des piétons sur des passages cloutés. D’autre part, de nombreuses plaintes de citoyens et d’associations de défense des piétons ont été recensées, pointant du doigt l’incivisme de certains automobilistes.

En stationnant ou en s’arrêtant sur un passage piéton, ces derniers sont souvent obligés de contourner les véhicules gênants. Une manœuvre qui les exposent aux dangers de la circulation.Ainsi, de nouvelles infractions ont vu le jour. La loi prévoit par exemple un retrait de 6 points sur le permis de conduire en cas de refus de priorité à l’égard des piétons.

Comme le rappelle l’article R415-11 du code de la route : « tout conducteur est tenu de céder le passage, au besoin en s’arrêtant, au piéton s’engageant régulièrement dans la traversée d’une chaussée ou manifestant clairement l’intention de le faire ou circulant dans une aire piétonne ou une zone de rencontre » .

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