Le secteur automobile est en pleine mutation, et outre l’apparition de nouvelles technologies à bord de nos voitures, la sécurité routière sera mise au premier plan, avec pour objectif d’abaisser le nombre d’accidents, de blessés graves ou de morts.
L’Union Européenne souhaite éradiquer le fléau de la mortalité routière, et a pris de nouvelles mesures qui permettront, d’ici 2038, de sauver plus de 25.000 vies et d’éviter au moins 140.000 blessés graves. En effet, l’an dernier, ce sont 19.800 personnes qui ont perdu la vie dans un accident de la route dans l’UE.
De nombreux progrès en matière de sécurité routière
Concrètement, ces mesures se traduisent par l’apparition de nouveaux équipements de sécurité dans nos voitures, qui sont devenus obligatoires depuis cet été. Les voitures et les camionnettes devront désormais disposer du freinage d’urgence automatisé et d’un système de maintien dans la voie. Les bus et les camions devront quant à eux avoir un dispositif d’avertissement sonore pour prévenir les collisions avec les piétons et cyclistes, un détecteur d’angle mort, ou encore un système de contrôle de la pression des pneus.
Dans tous les cas, les systèmes d’aide à la conduite suivants deviennent également obligatoires : le régulateur de vitesse intelligent, la détection d’obstacles arrière à l’aide de caméra ou de capteurs, une alerte en cas de somnolence ou de perte d’attention du conducteur, un signal visuel de freinage d’urgence en cas de détection d’obstacle, ou encore un enregistreur de données d’événements liés à la conduite (boîte noire) qui devra servir en cas d’accident.
La conduite autonome est également le centre de toutes les attentions, car elle devrait permettre de réduire le nombre d’accident sur nos routes. les voitures autonomes de niveau 3, c’est à dire ne nécessitant pas l’intervention d’un conducteur, sont désormais autorisées, mais les constructeurs ne sont pas encore tout à fait prêts à les commercialiser : il faudra donc encore patienter quelques temps avant d’en voir débarquer sur nos routes. L’Union Européenne se prépare toutefois pour la suite : la conduite autonome de niveau 4, c’est à dire les voitures ne nécessitant pas la présence d’un conducteur, va faire l’objet d’un nouveau réglement européen qui sera présenté dans les prochains mois.
À lire aussi :