Essai BYD Seal 6, une berline et un break pensés pour les familles
Essai BYD Seal 6, le constructeur part à la conquête des voitures hybrides. Pour ce faire, voici une élégante berline de 4,84 m, qui se décline pour la première fois en break taillé pour les familles, la BYD Seal 6 Touring.
Nous avons donc pris en main la nouvelle BYD Seal 6 pour tester son système hybride qui promet 1 505 km d’autonomie !
Design : la BYD Seal 6 se veut raffinée
Aussi surprenant que cela puisse paraître, la BYD Seal 6 prend la forme d’une élégante berline fastback aux lignes douces, reprenant le design océanique de la marque.
Nous remarquons lors de notre essai de la BYD Seal 6 une face avant qui donne l’impression d’être en mouvement même à l’arrêt. Les feux en amande sont fins mais rehaussés d’une signature LED à double J. Le bas de caisse adopte de vraies prises d’air et forme une queue de dauphin, apportant une véritable dose de dynamisme au dessin de la voiture. De profil, toutes les versions de la Seal 6 reposent sur des jantes de 18 pouces. Néanmoins, la voiture conserve un savant dosage de dynamisme, la rendant agréable à l’œil.
Pour concevoir la berline comme le break, BYD a opté pour un dessin sage, agrémenté d’arêtes fines et d’épaules marquées. À l’arrière, on retrouve la signature lumineuse de la marque, avec des feux en forme de goutte d’eau et une signature interne en double C, ponctuée de petits points lumineux rappelant eux aussi la goutte d’eau.
La plus grande du segment C
Du côté des dimensions, la BYD Seal 6 (berline comme break) mesure 4,84 m de long, 1,87 m de large et 1,49 m de haut (1,50 m pour le break). L’empattement se montre généreux avec 2,79 m, gage d’un bel espace à bord.
La BYD Seal 6 reste malgré tout positionnée sur le segment C, face à la Peugeot 308 (4,63 m), la Toyota Corolla (4,65 m) ou encore la Honda Civic (4,55 m). La Seal 6 veut donc ratisser large grâce à sa motorisation et son habitabilité.
Ressenti premium à bord de la BYD Seal 6
L’intérieur de la berline reflète son dessin extérieur : sobre et élégant. L’ambiance se veut premium. Les matériaux sont de qualité et les assemblages rigoureux. On se sent bien dans la BYD Seal 6.
Essai BYD Seal 6 : cuir, alcantara et technologie dernier cri
Notons le joli cuir gris, agrémenté de surpiqûres turquoise, associé à un tissu et des touches d’alcantara gris souris. L’ensemble est rehaussé par des inserts en aluminium. Très moderne, l’intérieur ne souffre d’aucun reproche. La recharge du téléphone offre 50 kW et, pour éviter toute surchauffe, le port est désormais ventilé, un détail très apprécié lors de notre essai de la BYD Seal 6.
Du côté de l’infodivertissement, l’écran central mesure, selon les versions, entre 12,8 et 15,6 pouces. L’affichage est en ultra haute définition et se montre extrêmement fluide. Toutefois, oubliez l’écran rotatif déjà vu dans de nombreux modèles BYD, il n’est pas proposé dans la Seal 6.
Le sens de l’accueil
Lors de notre essai de la BYD Seal 6, nous avons tout de suite remarqué le soin apporté à l’accueil. Avec un espace généreux pour les passagers avant comme arrière, c’est un plaisir de monter à bord. Les sièges avant sont électriques, chauffants et ventilés. La sellerie gris souris est agréable à l’œil, même si l’on regrette un petit manque de soutien au niveau des cuisses. Le maintien du dos, lui, est excellent.
La banquette arrière se montre accueillante, avec de la place pour deux adultes et un enfant. L’absence de tunnel central libère de l’espace pour les jambes et les pieds.
Véritable point fort de la berline, les places arrière se révèlent confortables, avec une belle largeur aux épaules. L’assise plus longue assure quant à elle un meilleur maintien des jambes.
Essai BYD Seal 6 : un volume de coffre digne d’une soute
Le volume de coffre de la BYD Seak 6 se veut plus que généreux. On mesure entre 491 et 1 370 litres disponibles pour la berline.
Tandis que le break varie de 500 l, et même 675 l sans la plage arrière, à 1 535 l une fois la banquette rabattue !
Si le break offre un hayon motorisé, la berline se contente d’une malle à ouverture manuelle.
Essai BYD Seal 6 : la première Super Hybride !
Chez BYD, la Seal 6 est bien plus qu’une hybride ou qu’une hybride rechargeable : c’est une Super Hybride Dual Mode.
Une base 100% électrique
En effet, les ingénieurs du constructeur l’ont imaginée comme un véritable caméléon : à la fois hybride simple, hybride auto-rechargeable et PHEV. BYD affirme avoir combiné les avantages de la conduite électrique (réactivité, silence, confort) à la flexibilité d’un moteur thermique.
Pour concevoir la Seal 6, le constructeur est parti d’une base 100 % électrique, avec le pack de batteries Blade au lithium fer phosphate (LFP). Ce dernier est combiné à un moteur thermique 1,5 l à cycle Atkinson développant 97 chevaux. La puissance totale atteint 212 ch, ou 184 ch pour la version d’entrée de gamme.
Essai BYD Seal 6 : de 30 à 80% de charge en 26 minutes seulement
Le groupe motopropulseur annonce 105 km d’autonomie en 100 % électrique et propose différents modes : 100 % électrique, hybride simple ou hybride auto-rechargeable.
La voiture peut être rechargée sur une borne 11 kW, permettant de passer de 30 à 80 % en 26 minutes, et de 0 à 100 % en 52 minutes. De plus, la Seal 6 embarque de série la technologie V2L, qui permet d’alimenter des équipements externes (vélo électrique, compresseur, cafetière…) jusqu’à 3,3 kW.
Son meilleur argument : l’autonomie
La Seal 6 promet une autonomie record : jusqu’à 1 505 km. La berline annonce une consommation moyenne de seulement 1,5 l/100 km, tandis que le break affiche 1 350 km d’autonomie. Le secret de BYD ? Associer une batterie conséquente à un réservoir XXL de 65 litres, une rareté sur le marché.
Côté performances, la Seal 6 Super Hybride abat le 0 à 100 km/h en moins de 9 secondes, pour une vitesse maximale de 180 km/h (en version 212 ch).
À noter que la version d’entrée de gamme, baptisée Boost, embarque une batterie Blade de 10,8 kWh pour une puissance de 184 ch, contre 19 kWh pour les versions supérieures.
Essai BYD Seal 6 : sur la route, silence et confort
Nous démarrons notre essai de la BYD Seal 6 avec une batterie pleine. 1 505 km d’autonomie affichée.
En mode 100 % électrique, la voiture brille par son silence et offre des reprises satisfaisantes en ville. Alors que l’on quitte le tissu urbain, la Seal 6 continue en électrique. Sur une chaussée un peu déformée, la suspension se révèle à la fois rigide et souple : un compromis étrange qui nuit légèrement au confort. Sur route lisse en revanche, la sellerie se montre agréable. À haute vitesse, quelques bruits d’air se font entendre, mais sans excès.
Côté consommation, après 120 km d’essai, nous avons relevé 18 kWh/100 km en moyenne et seulement 1,5 l/100 km. Des chiffres très proches des données WLTP communiquées par BYD.
Priorité sobriété
Les accélérations se font en douceur : la BYD Seal 6 privilégie la sobriété, avec un couple modeste (122 Nm) limitant le dynamisme mais optimisant la consommation.
Sur les grands axes, le moteur thermique s’active avec un bruit discret, venant épauler l’électrique sans gâcher le confort sonore. Le freinage est efficace et les aides à la conduite se montrent peu intrusives.
Enfin, la Seal 6 propose quatre modes de conduite : Eco, Normal, Sport et Neige. Leur impact reste limité, sauf pour le mode Sport qui combine moteur thermique et électrique.
Essai BYD Seal 6, une berline surprenante
Vous l’aurez compris, lors de notre essai, la BYD Seal 6 s’est montrée sobre et économe, tant en mode électrique qu’en mode hybride. La berline profite également d’une finition soignée et d’un bon niveau de confort. L’équipement est riche et la modularité excellente, surtout pour la version break.
Les tarifs se montrent également très compétitifs : 38 490 € pour la berline Boost de 184 ch, et 39 990 € pour le break. La version Confort, au sommet de la gamme, réclame 43 080 € pour la berline et 44 180 € pour le break.
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