Mais elles s’usent vite (qui ne s’est jamais retrouvé coincé en panne de batterie ?), sont très lourdes, et supportent mal d’être entièrement déchargées : des défauts qui sont tolérables pour une batterie dans une voiture thermique. Mais pour fournir de l’énergie à un moteur électrique, elles sont loin d’être idéales.
Nickel-Cadmium, le coup d’essai toxique
Quand quelques constructeurs se sont essayés aux voitures électriques pour le grand public dans les années 1980 et 1990, ils se sont donc tournés vers une autre technologie : les batteries Nickel-Cadmium, ou NiCd. Avec leurs durées de vie très longues, et leurs autonomies correctes, ces batteries étaient déjà un beau pas en avant. Mais voilà : elles nécessitent un suivi d’entretien assez rigoureux, et surtout sont désormais interdites à la vente, le Cadmium étant toxique.
Lithium-Ion, des smartphones à Tesla
Votre smartphone et la très grande majorité des voitures électriques utilisent désormais le même type de batteries : le lithium-ion. Avec leur excellente densité énergétique, leur poids réduit, et leur facilité d’utilisation, normal de les retrouver un peu partout. Elles ne sont pas parfaites (sensibilité au froid, décharge naturelle quand elles ne sont pas utilisées, rareté du lithium, etc.), mais sont pour l’instant le compromis idéal. Plusieurs variantes existent, associant le lithium à un autre matériau, comme les polymères utilisés par Hyundai, Kia ou les voitures Bolloré, ou le fer utilisé par quelques constructeurs chinois.
Quel avenir ?
Et dans le futur ? La technologie des batteries dites « solides » (c’est-à-dire sans électrolyte liquide), qui promet une densité énergétique record et une capacité de charge ultra-rapide, est encore en développement. Mais son arrivée, dans les prochaines années, pourrait révolutionner le marché des voitures électriques…