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Audi A5 (2024) : comment la remplaçante de l’A4 fait entrer Audi dans une nouvelle ère, deux propriétaires répondent

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Pour faire oublier l’Audi A4, véritable best-seller, Audi veut faire de la nouvelle A5, A5 Avant et S5 des références sur le segment des familiales routières haut de gamme

Mi-juillet 2024, Audi dévoilait la nouvelle Audi A5. Cette dernière génération entraîne plusieurs changements majeurs pour la marque. D’abord, pour plus de compréhension au sein d’une gamme qui s’élargit, les voitures thermiques auront un chiffre impair, tandis que les électriques arboreront un chiffre pair. Adieu donc l’Audi A4, best-seller de longue date, remplacée par ce nouveau modèle : l’Audi A5 (2024).

Ce dernier, basé sur une plateforme inédite déclinée en berline et en break, l’A5 Avant, innove également en matière de motorisations. De quoi ouvrir la voie à une nouvelle ère ? Pour aller plus loin, et connaître en détail les caractéristiques de cette nouvelle Audi A5, nous avons posé des questions à Audi. L’occasion également de parler de l’héritage laissé par l’A4 et les générations précédentes de l’A5 avec deux propriétaires et collectionneurs passionnés.

Audi A5 (2024) : une nouvelle plateforme pour apporter « un haut niveau de plaisir de conduite et de dynamisme »

Chez Audi, 2024 marque un nouveau tournant. Le constructeur allemand a décidé d’effectuer un renouvellement important de sa gamme. A commencer par l’Audi A5. Il s’agit de la première voiture basée sur la nouvelle plateforme appelée Premium Plateform Combustion (PPC). Cette dernière est « un pilier important » pour tous les modèles lancés cette année, équipés de « moteurs à combustion modernes et efficaces ».

Ainsi, selon Audi, la PPC doit permettre à la nouvelle Audi A5 de proposer à la fois une berline et un Avant break afin de devenir « une référence en matière de qualité et de précision dans le segment des véhicules de taille moyenne », notamment grâce à « un haut niveau de plaisir de conduite et de dynamisme ».

Ce n’est pas tout, cette plateforme inédite reçoit une nouvelle architecture électronique et logicielle E³ ou « End-to-End Electronic ». La voiture se compose ainsi de pas moins de cinq logiciels haute performance. Ceux-ci couvrent toutes les fonctions du véhicule, du groupe motopropulseur aux systèmes d’assistance en passant par les systèmes d’info-divertissement, de confort et de sécurité.

Enfin, et toujours selon Audi, la « PPC apportera le « Vorsprung durch Technik », l’avancée par la technologie, à nos clients ». Cela signifie qu’elle doit remplir plusieurs objectifs sur le plan technique, à commencer par l’intégration des technologies premium typiques d’Audi, comme en termes de dynamique de conduite, de confort, d’électronique ou encore de systèmes avancés d’assistance à la conduite (FAS).

Sous le capot des nouvelles Audi A5 et S5 (2024), une technologie MHEV+ pour faire le lien entre 100% thermique et hybride rechargeable

Le design et l’habitabilité ne sont pas non plus oubliés. « Par exemple, le rapport entre un empattement long et des porte-à-faux courts permet d’obtenir des proportions de base parfaites. Ainsi qu’un confort et une sensation d’espace optimaux à l’intérieur », nous précise-t-on chez Audi.

L’autre grande nouveauté apportée par l’A5 se trouve sous le capot. En effet, il s’agit du premier modèle lancé sur le marché avec des moteurs thermiques partiellement électrifiés. Ces derniers sont équipées du système MHEV+, un hybride léger 48 volts qui permet de réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2 jusqu’à 10%.

« Avec la technologie MHEV+, on comble le fossé entre le moteur à combustion et l’hybride rechargeable dit PHEV. » De plus, la Premium Plateform Combustion facilite son incorporation. Tout comme celle d’une grande batterie lithium-ion à l’avenir. De quoi envisager « des véhicules PHEV performants avec des autonomies électriques croissantes », insiste-t-on au sein de la firme d’Ingolstadt.

Avant de poursuivre : « Les moteurs efficaces de la famille Audi A5 couvrent une large palette. C’est-à-dire du modèle d’entrée de gamme conventionnel au modèle confortable pour les longues distances, en passant par la voiture de sport dynamique. » Ainsi, les ensembles « de moteurs, types de transmissions et de degrés d’électrification sont adaptés aux attentes de nos clients ».

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Les moteurs de l’Audi A5 (2024) héritiers de ceux de l’A4 et de ses mythiques déclinaisons sportives ?

Si le diesel fait encore de la résistance, avec le 2,0 litres TDI de 150 ch, la version sportive S5 est elle aussi toujours de la partie. Contrairement à la génération précédente de la S5, la nouvelle Audi S5 (2024) retrouve un bloc essence sous son capot. Il s’agit là du moteur Audi V6 TFSI 3,0 litres de 367 ch avec l’hybridation légère MHEV+ réduisant ses émission de CO2.

Cette voiture-là, la nouvelle Audi S5 (2024), aura la lourde tâche de faire oublier les mythiques S4 et RS4 à leurs anciens propriétaires. C’est le cas de Lorenzo Gironzini qui en a possédait une. Cet Italien vivant en région parisienne s’est offert, il y a quelques années, une Audi S4 B5 break phase II de 2001. Sous le capot de cette première génération, on retrouvait le V6 biturbo 2,7 litres de 265 ch, le tout déjà associé à une transmission Quattro.

« Elle était assez sensationnelle sur les premiers mètres. La façon d’accélérer du 4×4 permanent, moi, ça m’avait bien convaincu. Ça marchait vraiment fort. J’oubliais presque qu’elle avait 20 ans quand j’étais à son volant », raconte-t-il d’entrée de jeu. Le niveau de finition de l’habitacle l’avait également marqué. « L’intérieur était parfait, elle avait 250 000 kilomètres, rien n’avait bougé. En tout cas, elle était mieux finie, dans pleins de détails, que l’A4 classique. »

Audi S4 B5 de 2001 : « elle fait partie de ces breaks sportifs qui marquent l’histoire d’Audi » estime Lorenzo Gironzini, ancien propriétaire

Agé de 42 ans, celui qui roule d’habitude qu’avec des voitures datant des années 1960 a fait une exception pendant la période de Covid puisqu’il avait de longs trajets à faire entre la France et l’Italie. Il ne regrette absolument pas son choix : « La S4 fait partie de ces breaks sportifs qui marquent l’histoire d’Audi. »

De plus, en l’achetant, il a finalement réalisé un rêve. « Elle est sortie l’année de mon permis. Il y a un petit côté Madeleine de Proust. Je rêvais d’avoir ça à 18 ans, d’avoir une S4. Comme beaucoup de gens, j’aurais aimé rouler avec cette voiture à l’époque. » Même s’il ne l’a conservé que peu de temps, Lorenzo Gironzini n’en garde que de bons souvenirs. « C’était une voiture qui était très confortable pour voyager et avec laquelle on pouvait s’amuser un peu. Le moteur biturbo offrait un vrai côté sportif et de belles sensations. »

Cette Audi S4 B5 de 2001 est la seule Audi qu’il ait eu : « Mais ça m’a bien convaincu sur la qualité de la marque », assure le quadragénaire originaire d’Italie. « Je conseille à tout le monde d’en avoir une », conclut-il.

« Je trouve que l’Audi A5 8T de première génération a encore un côté concept-car », estime Judicaël, ancien propriétaire d’un modèle de 2008

Après la première S4, parlons de l’Audi A5 lancée en 2007. Encore appréciée aujourd’hui pour son design, « c’est un véhicule qui a hyper bien vieilli en terme de silhouette. Elle fonctionne toujours bien en 2024 », assure Judicaël, ancien propriétaire d’une A5 8T 3,0 litres TDI 240 ch de 2008.

Il va encore plus loin : « Elle a encore ce côté concept car, qu’on pourrait présenter lors d’un salon automobile. En tout cas, par rapport à ce qu’on peut nous proposer aujourd’hui, ce n’est pas déconnant. » Ce directeur marketing de 39 ans, qui vit au Canada, admet que son Audi A5 « a fait le job ».

En effet, pour le trentenaire installé à Montréal, l’Audi A5 de première génération remplissait pas mal de cases. « C’est une voiture qui est assez spacieuse tout en étant un coupé. C’est vrai que ce n’est pas courant. En général, c’est toujours un peu difficile à faire fonctionner ensemble ». « Au quotidien elle était hyper pratique, très facile d’utilisation. J’ai pu transporter des choses dont je pensais au départ qu’elles ne logeraient pas. » s’amuse Judicaël.

Son A5 3,0 litres TDI de 2008 était « une voiture pour partir le week-end sans trop dépenser »

A l’instar de l’Audi A4 et de ses versions sportives, l’A5 peut avoir ce côté « plaisir » selon Judicaël. « Pour celui qui veut rouler le week-end sans trop dépenser, c’est une bonne voiture, particulièrement si elle est exploitée correctement ». D’après lui, c’est un véhicule « à ne pas négliger, avec de bons moteurs et qui peut avaler les kilomètres sans aucun problème ».

« Comme l’A4 était assez prisée en break, c’est une bonne idée d’avoir gardé cette version. Tout cela à du sens, à voir si cette double proposition, c’est-à-dire remplacement de l’A4 et de l’ancienne génération de l’A5, portera ses fruits », conclut-il.

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