Une nouvelle hypercar de 880 chevaux en version coupé et spider, ce sont les Ferrari 296 Speciale et Speciale A
Ferrari lève le voile sur sa dernière création radicale : la 296 Speciale. Une berlinette hybride rechargeable à moteur central arrière. La sportive s’inscrit dans la lignée des Ferrari Speciale, en faisant écho à ses illustres ancêtres comme la Challenge Stradale, la 430 Scuderia ou encore la 488 Pista.
La marque au cheval cabré annonce avoir conçu une voiture génératrice de sensations fortes, tout en respectant l’environnement. L’italienne offre une puissance cumulée de 880 chevaux, avec un travail poussé sur l’aérodynamique et la perte de poids.
Une inspiration directe de la compétition
Ce n’est pas tous les jours qu’une nouvelle Ferrari voit le jour, surtout lorsqu’elle affiche une telle puissance. Après la dernière 12Cilindri et ses 830 ch, ce sont 880 ch qui attendent les futurs propriétaire de la nouvelle Ferrari 296 Speciale. Ces performances sont le fruit d’un impressionnant travail d’ingénierie, notamment hérité de l’expérience acquise en compétition, en F1 avec la Scuderia Ferrari HP, mais aussi en WEC avec AF Corse.
La Ferrari 296 Speciale impressionne par son agilité, sa réactivité et sa stabilité. Elle s’impose comme le porte-étendard des futurs modèles de la marque.
Par rapport à la 296 GTB, la supercar perd 60 kilos, grâce à l’usage massif de fibre de carbone et de titane. Le rapport poids/puissance atteint ainsi un niveau record de 1,60 kg/ch, un exploit pour une Ferrari à propulsion arrière.
Ferrari 296 Speciale : appui et flux d’air amélioré
L’expérience de Ferrari a permis de concevoir une 296 Speciale taillée par les lois de la physique. Elle génère jusqu’à 435 kg d’appui à 250 km/h. Deux axes ont guidé le développement : affiner l’aérodynamique du modèle d’origine et intégrer des éléments issus du monde de la course.
À l’avant, le capot intègre un conduit d’air, qui redirige les flux vers le haut du toit, renforçant l’appui aérodynamique. Les prises d’air latérales abondent, guidant les flux pour une meilleure pénétration dans l’air.
Ferrari 296 Speciale : design sculpté par l’aérodynamisme
Les suspensions spécifiques sont issues de la version 296 Pista, avec des ressorts raffermis et un centre de gravité abaissé. De même que, la Ferrari 296 Speciale adopte des boucliers et un soubassement carénés, des ailes latérales, des ailettes verticales et un diffuseur arrière largement retravaillé, à l’instar de la FKK X.
Ce n’est pas tout : la Ferrari 296 Speciale adopte de surprenants ailerons verticaux aux coins des ailes arrière, optimisant la traînée tout en la réduisant. Ainsi, la surface horizontale de l’aileron génère davantage de force d’appui.
Ferrari fait d’une pierre deux coups, puisque ces ailerons contribuent également au refroidissement des radiateurs du V6. La berlinetta reçoit un nouveau diffuseur arrière. Enfin, les ailes arrière sont équipées d’un spoiler actif qui s’active à haute vitesse.
Compétition et éléments noirs distinctifs
L’influence du monde de la compétition est si forte que même le profil et l’arrière ne laissent aucun doute. La sortie d’échappement centrale, le diffuseur imposant ou encore les ailes qui assurent la transition entre le profil et l’arrière de la voiture accentuent son caractère ultra-sportif, à l’image de la F80.
Par ailleurs, les feux sont également inclus dans une large bande noire, qui la distingue de la 296 GTB. Cet artifice a aussi un objectif : alléger visuellement la voiture, tout en lui conférant un look encore plus agressif. Le couvercle du moteur adopte un traitement particulier : il se démarque du reste de la carrosserie avec un effet flottant et se distingue clairement de la cellule de vie.
Le profil n’est pas en reste, puisque Ferrari a apporté un effet « pont » à la voiture, comme sur les 296 GTB et 296 GTS, avec un toit noir. Cela accentue encore l’aspect sportif et agressif du modèle. Rien n’est laissé au hasard dans le dessin de la voiture : chaque élément apporte une dimension transgressive au look global.
Une nouvelle teinte et des jantes inédites pour la Ferrari 296 Speciale
La 296 Speciale inaugure une nouvelle couleur : le Verde Nürburgring, aux reflets vifs, soulignant les volumes de la carrosserie. Les clients pourront personnaliser leur exemplaire avec une ou deux bandes blanches et même ajouter un numéro de 00 à 99.
Les jantes forgées à cinq branches, spécifiques à ce modèle, sont en fibre de carbone apparente. Inspirées là encore par la F80, leur dessin évoque la taille d’un diamant et crée un effet tridimensionnel tout en allégeant le poids.
Un habitacle allégé et radical à l’intérieur
À l’intérieur, Ferrari adopte une philosophie tournée vers la simplicité et la légèreté. Moins d’éléments, plus de performance. L’ambiance est radicale, dominée par l’Alcantara, le carbone et l’aluminium.
Les portes sont constituées d’un unique panneau en fibre de carbone avec une poignée intégrée contenant tous les boutons essentiels (carburant, recharge, coffre).
Les haut-parleurs sont directement moulés dans la structure pour éviter tout surpoids. Le tunnel central et les attaches de ceinture sont volontairement laissés à nu. Les sièges baquets sont fins mais assurent un excellent maintien.
Ferrari 296 Speciale : une voiture poussée à l’extrême
La 296 Speciale reprend le V6 biturbo de 3.0 litres de la 296 GTB, mais le pousse dans ses retranchements.
Un moteur plus léger et plus efficace
Toujours installé à 120°, il est associé à un moteur électrique (batterie de 7,45 kWh) placé entre le thermique et la boîte DCT à 8 rapports. Un embrayage spécifique permet la conduite 100 % électrique.
Le système développe 880 ch au total, soit 50 de plus que la 296 GTB. Le V6 à lui seul atteint 700 ch, avec un rendement de 234 ch/l, un record. Ferrari a allégé le moteur de 9 kg et réduit le poids global du groupe propulseur de 15 %.
Les ingénieurs ont utilisé des composants renforcés (pistons, bielles, vilebrequin allégé, jets d’huile optimisés). Une gestion thermique inspirée de la F1 permet d’augmenter la pression dans la chambre de combustion de 7 %.
Une bande-son à la hauteur
Ferrari a optimisé la bande-son du V6. Moins d’isolants, des conduits acoustiques reliant la chambre de combustion à l’habitacle, et une fréquence plus élevée participent à une immersion sonore totale.
L’apport du moteur électrique
Le bloc électrique offre 180 ch et 315 Nm de couple, avec une autonomie de 25 km en mode 100 % électrique. Soit tout de même 13 chevaux supplémentaire par rapport à la 296 GTB.
Le conducteur a le choix entre quatre modes :
- eDrive : jusqu’à 25 km en tout électrique, à 135 km/h max
- Hybride : gestion automatique entre thermique et électrique
- Performance : priorité au thermique, avec recharge de la batterie pour un équilibre optimal
- Qualify : mode le plus extrême, qui délivre la pleine puissance combinée des deux moteurs
Une Ferrari à l’entretien soignée
Le programme Genuine Maintenance de Ferrari couvre l’entretien pendant 7 ans, kilométrage illimité, sur tous les modèles neufs, et s’applique aussi aux véhicules d’occasion. Objectif : maintenir performances et sécurité à leur plus haut niveau.
Fiche technique Ferrari 296 Speciale et Speciale A :
- Catégorie : coupé
- Motorisation : V6 biturbo de 3.0 litres hybride
- Puissance maxi du moteur thermique : 515 kW (700 ch) à 8000 tr/min
- Puissance maxi cumulée : 648 kW (880 cv)
- Couple maxi du moteur thermique : 755 Nm à 6000 tr/min
- Vitesse maxi : 330 km/h
- Accélération de 0 à 100 km/h : 2,8 sec
- Accélération de 0 à 200 km/h : 7,0 s
- Freinage de 200 à 0 km/h : 106 m
- Transmission : double embrayage à 8 vitesses F1 DCT
- Poids : 1410 kg
- Répartition du poids : 40 % avant / 60 % arrière
- Longueur : 4625 mm
- Largeur : 1968 mm
- Hauteur : 1181 mm
- Empattement : 2600 mm
- Temps au tour de Fiorano : 1′ 19”
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