Les batteries solides à la rescousse
La plus grande de ces innovations est probablement la batterie « solide ». Son nom vient de son principe chimique : au lieu d’électrolytes liquides ou sous forme de gel dans les batteries lithium-ion classiques, elles sont composées entièrement d’électrolytes solides, souvent du céramique et des polymères.
Ce type de batterie promet des capacités bien plus importantes, et des charges ultra-rapides. Bref, le nec plus ultra ! Aujourd’hui, les coûts sont prohibitifs et il est difficile de les construire aux grandes tailles nécessaires à une application automobile. Mais tous les spécialistes s’accordent à dire qu’elles débarqueront dans les prochaines années. Le premier constructeur à en équiper ses voitures fera probablement un carton…
Les temps de charge raccourcis au maximum
Mais changer radicalement le type de batterie n’est pas le seul moyen de faire progresser les voitures électriques. Pour réduire les temps de charge, donnée cruciale pour l’adoption en masse de ces véhicules, constructeurs et équipementiers planchent sur deux axes. Le premier est l’augmentation progressive de la puissance des bornes : certaines voitures acceptent déjà jusqu’à plus 350 kW, notamment chez Ionity. Cette valeur pourrait augmenter dans le futur, et se démocratiser à de plus larges réseaux.
Enfin, les constructeurs de leur côté travaillent à faire augmenter la puissance de charge acceptée par leurs voitures. Des systèmes complexes de refroidissement des batteries, et des architectures à très haut voltage vont probablement se généraliser, pour permettre aux voitures de se charger bien plus rapidement sur ces fameuses bornes haute puissance.