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Conduire à l’étranger : les erreurs les plus fréquentes à éviter

Partir à l’étranger ou louer une voiture sur place sur place offre une grande liberté de mouvement. Que ce soit pour visiter des zones rurales, éviter les transports bondés ou simplement profiter de son voyage à son rythme, conduire à l’étranger séduit de plus en plus… Mais certains font des erreurs qu’ils pourraient facilement éviter !

En effet, cette liberté a ses limites : chaque pays a ses règles, ses habitudes, ses subtilités. Certains de ces points peuvent coûter cher, et même gâcher votre séjour ou vous exposer à des sanctions. Avant de prendre le volant à l’étranger, il vaut mieux connaître les pièges à éviter.

Conduire à l’étranger : le code de la route n’est pas identique partout

Même au sein de l’Union Européenne, les règles de circulation ne sont pas uniformes. Si les grandes lignes sont similaires, de nombreux détails varient d’un pays à l’autre.

En Italie, par exemple, les limitations de vitesse changent selon les conditions météo. En Espagne, les enfants de moins de 1,35 m doivent obligatoirement être installés à l’arrière. Au Royaume-Uni, la priorité à droite n’existe pas, et les ronds-points s’abordent dans le sens inverse. Ignorer ces différences, c’est prendre le risque de commettre une infraction sans même s’en rendre compte.

Erreurs à éviter sur la route à l’étranger : oublier ses papiers

Conduire hors de France nécessite parfois plus qu’un simple permis et une carte grise.

Certains pays demandent une carte verte d’assurance internationale ou exigent que le permis français soit accompagné d’une traduction officielle, voire d’un permis de conduire international. Ce dernier est gratuit, mais doit être demandé plusieurs semaines à l’avance.

Il ne faut pas non plus oublier la carte d’identité ou le passeport en cours de validité, le certificat d’assurance et, si vous utilisez votre propre voiture, les papiers du véhicule à jour. En cas de contrôle, un simple oubli peut compliquer les choses, voire immobiliser le véhicule.

Se renseigner au sujet des péages et vignettes locales

Certains pays appliquent des systèmes de péage très différents du système français. En Suisse ou en Autriche, par exemple, vous devez acheter une vignette autoroutière que vous apposez sur le pare-brise. À l’inverse, dans d’autres pays comme la Norvège, des caméras automatisent le péage en scannant les plaques d’immatriculation.

Par ailleurs, dans certains cas, les zones à circulation restreinte, comme les ZTL en Italie, vous facturent automatiquement si vous y pénétrez sans autorisation. Par conséquent, quand vous n’anticipez pas ces règles, vous vous exposez à des amendes ! Les autorités envoient ces contraventions chez vous, souvent plusieurs semaines, voir plusieurs années, après votre retour en France.

Erreur à éviter à l’étranger : sous-estimer les habitudes de conduite locales

Au-delà des règles, chaque pays développe ses propres usages au volant. Ainsi, en Allemagne, sur l’autoroute, les conducteurs exigent des dépassements rapides et un respect rigoureux de la voie de droite. En revanche, en Grèce ou au Maroc, les automobilistes passent et dépassent les lignes de signalisation comme ils leur semblent. De même, en Irlande ou à Chypre, la conduite à gauche vous oblige à une adaptation mentale constante, surtout dans les ronds-points ou lors des dépassements.

Or, quand vous ignorez ces spécificités, vous risquez l’accident, ou au minimum, vous provoquez un certain stress sur la route. C’est pourquoi, avant de partir, renseignez-vous sur la manière de conduire des automobilistes locaux.

Erreur à éviter à l’étranger : sous-estimer les assurances de location

Louer une voiture à l’étranger paraît simple sur le papier, mais vous réserve néanmoins quelques pièges. En effet, le contrat de base comprend souvent une assurance au tiers, mais les franchises atteignent parfois des montants très élevés en cas de dommage ou de vol. Aussi, selon que vous acceptez ou refusez les assurances complémentaires proposées, vous pouvez faire une vraie différence en cas de souci.

En outre, vous devez également vérifier ce que couvre votre contrat : pneus, pare-brise, bas de caisse, remorquage… Certes, certaines options vous paraissent superflues, mais elles s’avèrent pourtant utiles dans des zones rurales ou de montagne.

Conduire à l’étranger : ne pas négliger la signalisation et les équipements obligatoires

Certains panneaux étrangers diffèrent énormément des français. En fait, la signalisation horizontale, la priorité ou même les feux de circulation changent d’un pays à l’autre. Par exemple, au Portugal, certains feux clignotent en orange pour annoncer l’approche d’un feu rouge. De la même façon, en Espagne, vous ne trouverez pas toujours de panneaux qui signalent les passages piétons.

Concernant l’équipement, là encore, les pays n’appliquent pas tous les mêmes règles. D’une part, nous connaissons l’obligation du gilet jaune et du triangle de présignalisation, mais d’autre part, la Pologne ou la Croatie exigent parfois une trousse de secours, un extincteur ou une seconde paire de lunettes.

Une histoire d’anticipation…

En définitive, conduire à l’étranger ne consiste pas simplement à changer de décor : vous devez aussi vous adapter à de nouvelles règles, adopter de nouveaux comportements et composer avec une culture de la route parfois très différente. Ainsi, pour voyager sereinement, renseignez-vous en amont afin d’éviter des erreurs qui pourraient vous être dommageables.

Préparez vos documents, comprenez les grands principes locaux et acceptez que, pendant quelques jours, vous devrez peut-être conduire autrement.

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