Même si les réglementations diffèrent entre une voiture classique et une voiture sans permis, cette dernière n’en demeure pas moins un vrai véhicule à moteur. Et qui dit véhicule à moteur, dit forcément entretien. Voyons ensemble comment entretenir correctement votre VSP.
UN PROGRAMME D’ENTRETIEN
A l’instar de n’importe quelle voiture, les voitures sans permis (VSP) possèdent elles-aussi un carnet d’entretien ainsi qu’un programme de révision. Celui-ci est souvent renseigné justement dans le carnet d’entretien de votre modèle. A défaut de l’avoir en votre possession, une simple recherche internet sur le site du constructeur devrait vous aider.
Bien que quelques variations puissent avoir lieu d’un constructeur à l’autre, de manière générale, les révisions sur les voitures sans permis ont lieu tous les 5 000 km. A titre de comparaison, les voitures de catégorie B demandent généralement une révision tous les 20 000 km.
D’autres révisions plus conséquentes des VSP ont lieu, quant à elles, tous les 10 000 km. Si le kilométrage n’est pas atteint, chaque révision devient alors annuelle. Comme sur tous les véhicules.
Evidemment, le respect méticuleux de votre programme d’entretien garantit le bon fonctionnement de votre voiture sans permis. Inutile donc de vous rappeler d’être sérieux à ce niveau-là.
UN ENTRETIEN MOINS COMPLEXE
Compte tenu du peu d’équipements et de la cylindrée réduite du moteur, l’entretien d’une VSP demande en général moins de temps et d’outils spécifiques qu’une voiture classique.
De fait, le coût de la main d’œuvre en concession est moindre. Un bon point quand on sait que cette dépense demeure souvent importante au moment de régler la facture finale.
D’ailleurs, de nombreux garages et/ou concessions proposent des forfaits de révisions pour les VSP qui oscillent entre 150 et 250 €.
Par ailleurs, les pièces détachées des VSP sont aussi moins chères. Changer son train de pneus ou encore ses plaquettes de frein – des consommables classiques – revient donc moins cher sur une voiture sans permis qu’un véhicule classique.
Prenez juste soin d’utiliser des pièces d’origine constructeur pour vous assurer un bon fonctionnement mais surtout une vraie compatibilité de vos pièces.
Conséquence, pour un amateur de la mécanique, en prenant votre temps, il vous est possible de réaliser vous-même l’entretien courant de votre VSP. De quoi réduire encore davantage la facture.
UNE LONGÉVITÉ MOINS ASSUMÉE
En revanche, il existe quelques écueils propres aux VSP.
Si l’entretien reste, dans la pratique, similaire à une voiture classique, les voitures sans permis ne sont pas supposées avoir la même durée de vie qu’une voiture de catégorie B.
En d’autres termes, même bien entretenues avec un réel suivi du carnet d’entretien, les voitures sans permis ne sont pas conçues pour atteindre un kilométrage élevé. Dans le meilleur des cas, une voiture sans permis pourra atteindre les 100 000 km. Ce qui est déjà une excellente performance compte tenu du fait que les VSP ne sont destinés qu’à des déplacements majoritairement urbains.
De plus, les voitures sans permis sont dispensées du contrôle technique. Si cela permet de s’affranchir d’une dépense supplémentaire, rien n’est dit que votre voiture sans permis – d’occasion pour le coup – n’a pas subi des misères de la part de l’ancien propriétaire…