La NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration), l’organisme américain équivalent de notre Sécurité Routière nationale, a modifié la législation concernant la voiture autonome. Désormais, les véhicules sans conducteur ne sont plus obligés d’être équipés d’un volant et de pédales. Une étape importante pour les constructeurs qui veulent innover, souvent gênés par les réglementations imposées par les lois étatiques pensées et rédigées en grand partie le siècle dernier.
Une voiture autonome n’a « techniquement » pas besoin de volant
Jusque-là aux États-Unis, une voiture devait obligatoirement avoir un siège conducteur, un volant et une colonne de direction mais les nouvelles règles, proposées en 2020 et finalement acceptées début 2022, annoncent que « pour un véhicule destiné à n’être piloté que par les systèmes d’aides à la conduite, un volant n’est logiquement pas nécessaire ».
Voiture autonome mais sécurité avant tout !
Mais pas question pour les constructeurs d’être moins rigoureux pour développer les véhicules autonomes. Le niveau de sécurité des occupants devra être le même, que la voiture soit autonome ou non. Les constructeurs voulant proposer des voitures autonomes devront construire des modèles dits sécurisés, de sorte qu’un conducteur humain puisse reprendre le contrôle à tout moment, même sans volant et sans pédales.
« Même si le conducteur passe d’une personne à une machine dans les véhicules équipés d’ADS, la nécessité d’assurer la sécurité des humains reste la même et doit être intégrée dès le début », a déclaré le Dr Steven Cliff, administrateur adjoint de la NHTSA. « Avec cette règle, nous nous assurons que les fabricants accordent la priorité à la sécurité. »
Les accidents de voiture autonome observés avec attention
Depuis l’été dernier, la NHTSA a publié une ordonnance permanente exigeant le signalement de tout accident concernant un véhicule équipé d’ADS (système de conduite automatisé) ou un véhicule équipé de certains systèmes avancés d’assistance à la conduite.
Elle veut identifier rapidement les défauts chez les constructeurs, afin de rectifier le tir le plus vite possible. Sur les territoires de l’Union Européenne, cette nouvelle réglementation n’est pour l’instant pas à l’ordre du jour.
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