Sur le créneau des mini citadines, nombreux sont les constructeurs qui délaissent ce segment. La plupart d’entre eux ont complètement arrêté ou s’apprêtent à l’avenir à ne plus reconduire leurs modèles sur ce segment.
Des alliances pour assurer la survie du segment
Peugeot 108 et sa sœur jumelle la Citroën C1, la Volkswagen Up, la Skoda Citigo ou encore la SEAT Mii.
Si tous ces noms vous sont familiers, tous ont un point commun. Voir deux : ce sont toutes des micro-citadines et elles ne sont plus disponibles au catalogue ! Et les remplaçantes ne se pressent pas.
Et il y a une raison à cela. Ce segment est déjà intrinsèquement compliqué : s’agissant de petites voitures avec un ticket d’entrée très bas, les constructeurs peinent à y réaliser des marges suffisantes et rentabiliser leurs outils industriels.
C’est la raison pour laquelle la plupart des constructeurs ont opté pour des synergies avec d’autres marques, pour mutualiser leur développement et leur commercialisation. Renault était ainsi associé à Smart pour le duo Twingo/Forfour, alors que l’ex-PSA avait ouvert en Tchéquie une usine commune avec Toyota pour le trio 108/C1/Aygo. Volkswagen faisait quant à lui cavalier seul, en proposant toutefois un même modèle sous trois marques différentes (Up!, Citigo, Mii), pour sauver ses coûts.
L’électrique pour sauver la mise ?
Pour le moment, la seule parade viable qui a été trouvée par les constructeurs réside dans l’électrique.
On pense notamment à Honda avec sa e, Smart avec sa nouvelle Fortwo, ou encore FIAT avec sa 500. C’est l’occasion de passer également outre les régulations très strictes de l’Union européenne, qui plombaient encore davantage le prix de vente de ces petites voitures.
Si KIA, Hyundai et Suzuki continuent pour l’heure de proposer leur Picanto, i10 et Ignis respectives en versions thermiques, d’autres comme Ford ou Toyota ont quant à eux préféré muer leur Ka+ et Aygo en crossovers urbains.
Les constructeurs semblent faire d’immense efforts pour essayer de maintenir des mini citadines thermiques dans leurs gammes.
Mais la fièvre de l’électrique et la fiscalité toujours plus contraignante menacent sérieusement leur avenir…
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