Lancé en 2014, le championnat du monde de Formule E, première compétition zéro émission grand public met à l’honneur la mobilité durable dans les rues des villes les plus emblématiques du monde. Devant une discipline aussi exigeante, les équipes et les pilotes sont mis à l’épreuve pour relever des défis techniques de taille : développer la technologie électrique à l’échelon de la compétition !
Dès la première saison de cette compétition zéro émission, les monoplaces 100 % électriques sont vite confrontées à la limite du stockage de l’énergie. En effet, la capacité limitée des batteries contraint les pilotes à se rendre aux stands à mi-parcours, afin de changer de voiture et de pouvoir repartir avec une batterie pleine. C’est à partir de la cinquième saison que sont introduites les monoplaces de seconde génération, dotées de batteries de plus grande capacité, mettant ainsi fin aux arrêts au stand.
L’avenir de la compétition zéro émission
Cette question de l’autonomie est un défi majeur pour l’avenir de la compétition zéro émission. Alors qu’une course de Formule E ne dure que 45 minutes, il fallait trouver une solution plus endurante pour des disciplines plus longues, comme le WEC. Depuis 2018, l’ACO et Green GT se sont associés pour introduire l’hydrogène en compétition zéro émission : en remplaçant la batterie par une pile à combustible, les ravitaillements sont à nouveau possibles en quelques instants, comme pour une course en voiture thermique.
Cette énergie nouvelle, qui sera introduite aux 24 Heures du Mans en 2024, ouvre de nouveaux défis techniques pour les différents acteurs de la course : il faut assurer les performances et la sécurité, tout en optimisant les solutions de ravitaillement et de stockage, pour permettre d’utiliser l’hydrogène en compétition.
Jour après jour, l’histoire de la compétition zéro émission s’écrit, et celle-ci permettra, sans aucun doute, d’assurer l’avenir du sport automobile.
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