Apparu en 2017, le Volkswagen T-Roc se renouvelle avec une nouvelle génération. C’est l’occasion de se mettre derrière le volant pour un essai du Volkswagen T-Roc 2026 !
À première vue, Volkswagen conserve la recette qui a fait le succès du premier opus : un design puissant et musclé, un look reconnaissable entre mille et un confort toujours soigné. Alors, que vaudra t-il sur la route ?
Le Volkswagen T-Roc 2026 la star de la gamme
Le Volkswagen T-Roc est devenu en quelques années l’une des locomotives du constructeur allemand. En France, il s’agit de la deuxième meilleure vente de la marque, juste derrière la Polo et devant l’indétrônable Golf.
Fabriqué et assemblé au Portugal, près de Lisbonne, il s’est déjà écoulé à plus de deux millions d’exemplaires dans le monde en moins de dix ans. L’année dernière encore, plus de 200 000 unités ont trouvé preneur.
Design, l’évolution en douceur du Volkswagen T-Roc
Côté design, Volkswagen fait évoluer en douceur son SUV, avec une face avant qui gagne en agressivité, notamment dans sa finition R-Line dotée d’une large calandre prête à dévorer l’asphalte. L’ensemble peint en noir laqué, donne l’impression de ressortir visuellement du reste de la carrosserie.
Signature lumineuse affirmée
Les feux sont affinés et débordent légèrement sur les ailes. La signature lumineuse s’aligne désormais sur celle de la gamme électrique ID. Mais aussi des modèles thermiques, grâce à une barre LED reliant les optiques et encadrant le logo. Celui-ci est d’ailleurs désormais rétroéclairé à l’avant comme à l’arrière.
Un profil identifiable pour le T-Roc 2026
Le profil reste proche de la version précédente, conservant la fameuse « crosse de hockey » qui sépare le toit du reste de la carrosserie. Le T-Roc en profite pour grandir, gagnant 12 cm en longueur pour atteindre 4,37 m. La largeur s’établit à 1,82 m et la hauteur à 1,57 m.
L’empattement augmente lui aussi pour atteindre 2,63 m, améliorant l’habitabilité. À l’arrière, le style adopte les derniers codes Volkswagen, avec un dessin rappelant celui du Tiguan.
Bien-être et technologie pour le Volkswagen T-Roc 2026
À bord, le Volkswagen T-Roc 2026 mise sur le bien-être et la technologie. La planche de bord a été entièrement repensée pour offrir un environnement plus agréable visuellement et une ambiance plus cocooning. La finition se montre soignée, avec une qualité perçue en hausse. Du tissu recouvre élégamment la planche de bord, accompagné d’inserts en aluminium satiné qui dynamisent un intérieur au style sportif.
Plus de technologie et de confort
L’écran d’infodivertissement grandit pour atteindre 12,9 pouces et s’inspire fortement de la gamme ID. Le système se montre plus réactif et plus fluide, avec une nouvelle barre de raccourcis permettant d’accéder rapidement aux applications essentielles.
Les sièges R-Line, bien creusés, offrent un excellent maintien lombaire. Volkswagen intègre également sur toute la gamme une molette permettant de gérer le système audio et les différents modes de conduite.
Le levier de vitesse libère la place
Le levier de vitesses a été déplacé derrière le volant, comme sur la gamme ID, libérant ainsi un vaste espace de rangement dans la console centrale.
Cela permet d’ajouter un compartiment de 5 litres entre les sièges ainsi qu’un chargeur à induction pour les smartphones. Autre changement notable : Volkswagen abandonne les commandes haptiques sur le volant au profit de boutons classiques. Après de nombreux retours clients négatifs.
De l’espace et de la lumière pour tous dans le T-Roc 2026
À l’arrière, les passagers bénéficient d’un bel espace aux jambes, avec une banquette creusée et légèrement surélevée par rapport aux sièges avant. Côté coffre, c’est 475 litres qui sont proposés.
L’habitacle reste lumineux malgré l’absence, pour l’instant, du toit panoramique optionnel. Le T-Roc 2026 profite également d’un nouvel éclairage d’ambiance proposant trente couleurs différentes.
Des équipements au service du quotidien
Côté équipements, il propose la climatisation automatique trizone (à partir de la finition Style), l’affichage tête haute, le Digital Cockpit Pro, le Lane Assist pour le maintien dans la voie ou encore le Front Assist pour la prévention des collisions.
Le Volkswagen T-Roc a également de l’humour
Volkswagen a également glissé quelques touches d’humour à bord, sous forme d’easter eggs : des nageurs dans une piscine sur le chargeur à induction, un bretzel dans l’accoudoir central ou encore un rangement pour jetons de caddie.
Les plus observateurs remarqueront même un petit T-Roc dessiné sur la vitre arrière.
L’hybride plutôt que le diesel
Le nouveau Volkswagen T-Roc abandonne les moteurs diesel TDI au profit de blocs micro-hybrides. En attendant l’arrivée des futures motorisations full hybrid de 130 et 170 ch. Au lancement, deux versions micro-hybrides sont proposées : un 4 cylindres 1.5 eTSI décliné en 116 et 150 ch, associé d’office à une boîte automatique DSG7.
Cependant, Volkswagen France ne prévoit pas de commercialiser les versions 4Motion (4×4) ni la version sportive R. Trop pénalisées par le malus écologique. Ce moteur, quelle que soit sa puissance, adopte une gestion active des cylindres permettant d’en désactiver deux lorsque la demande en couple est faible. Malgré cela, le T-Roc subit tout de même un malus de 310 €.
Volkswagen T-Roc 2026 sur la route : un juste milieu
Derrière le volant la version 150 ch du Volkswagen T-Roc 2026 se montre particulièrement agréable à conduire. L’amortissement filtre les défauts de la chaussée avec une facilité déconcertante. Les aspérités disparaissent presque totalement, offrant un excellent niveau de confort.
Le moteur, souple et disponible grâce à la micro-hybridation, est plaisant en toutes circonstances. L’étagement de la DSG7 est parfaitement maîtrisé, procurant des accélérations fluides et des passages de rapports doux. La désactivation des cylindres est imperceptible en conduite. Le T-Roc offre très peu de roulis, même en adoptant un rythme soutenu, et se montre sécurisant tout en incitant à profiter d’un châssis équilibré, appréciant autant le confort que la conduite dynamique.
Le châssis piloté DCC est disponible uniquement sur le moteur 150 ch, en option à 930 €. Néanmoins, même sans cette technologie, les sensations de conduite restent très bonnes et le T-Roc est capable d’enchaîner les kilomètres dans un confort remarquable.
Bilan, le Volkswagen T-roc 2026 le mauvais garçon de la gamme
En conclusion, le Volkswagen T-Roc reste le « mauvais garçon » de la gamme, avec un style plus sportif et distinctif que les autres SUV de la marque. Placé sous le Tiguan, il propose une silhouette unique dans la gamme Volkswagen.
Le SUV allemand possède tous les arguments pour prolonger le succès du premier opus. Notamment grâce à un habitacle plus spacieux, une polyvalence assumée et un moteur 150 ch électrifié sobre et efficace, qui lui permet de rester compétitif face à une concurrence très forte dans le segment des SUV compacts. Volkswagen a également fait le choix de conserver un tarif attractif. Le T-Roc démarre, comme son prédécesseur, à 29 900 €, avec une dotation déjà bien fournie dès l’entrée de gamme.
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