Outre un avenir 100% électrique, l’Union Européenne souhaite également rendre ses routes plus sûres, avec comme objectif qu’il n’y ait plus aucun mort sur les routes en 2050. Ces dernières années, les progrès en matière de sécurité routière ont été déjà considérables, avec une mortalité quasiment divisée par deux en une décennie.
Pour aller plus loin, le Parlement Européen a proposé une série de nouvelles mesures qui pourraient bien se généraliser à l’échelle du Vieux Continent. Les députés européens militent par exemple pour un abaissement généralisé de la vitesse à 30 km/h en ville par défaut, ce qui permettrait d’abaisser le risque d’accidents mortels dans les agglomérations.
De nombreuses mesures pour réduire les morts sur les routes
L’alcool au volant est également un fléau qui est combattu par les pouvoirs publics : rien qu’en France, la conduite sous l’emprise de la boisson serait responsable de 30 % d’accidents mortels. Une politique de tolérance zéro, qui est déjà pratiquée dans certains pays comme la République tchèque, la Hongrie, la Slovaquie ou la Roumanie, pourrait bien se généraliser à l’avenir dans tous les pays membres.
L’usage du téléphone au volant est également une source de distraction supplémentaire qui peut multiplier par trois le risque d’accident. Les députés européens souhaitent voir arriver un « mode voiture » pour brider l’usage de nos smartphones une fois au volant.
En attendant l’arrivée de ces nouvelles mesures, de nouveaux équipements sont devenus obligatoires dans les voitures neuves depuis le 1er juillet dernier : le régulateur de vitesse intelligent, le freinage d’urgence autonome, la détection d’obstacle en marche arrière, un enregistreur de données de conduite (boîte noire), l’aide au maintien dans la voie, ou encore l’alerte de perte d’attention du conducteur.
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